Plus de 120 cas de disparitions forcées ont été recensés par le FOCODE ces quatre dernières années, période durant laquelle le président Ndayishimiye était à la tête du pays. Ce sont les propos de Pacifique Nininahazwe, qui dirige cette organisation de la société civile militant pour le respect des droits humains. Pour cet activiste, qui coordonne également la campagne Ndondeza, initiée dans l’objectif d’alerter sur des cas de disparitions forcées, le président Ndayishimiye, à son arrivée au pouvoir, semblait avoir la volonté de stopper les violations des droits de l’homme, lesquelles étaient très fréquentes sous le règne de son prédécesseur Pierre Nkurunziza, mais cela n’a duré que le temps de la rosée.
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20 juin 2024