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25 octobre 2022

Une volonté politique permettrait d’exploiter le rapport de la commission d’enquête de l’ONU de 1996

La réconciliation des Burundais n’est pas possible tant qu’il n’y a pas encore un mécanisme international pour qualifier les crimes commis au Burundi et traduire en justice les auteurs. Propos du Dr Alphonse Rugambarara, ancien membre du gouvernement à l’époque où le pouvoir avait demandé au Conseil de sécurité de mandater une commission d’enquête sur les crimes commis au Burundi à partir de l’assassinat du président Ndadaye en octobre 1993. Dr Alphonse Rugambarara regrette que le rapport de cette commission des Nations Unies n’ait jamais été exploité par les autorités du Burundi.