Droits humains
31 octobre 2023

Pour rejeter le rapport du rapporteur spécial, il faut apporter les preuves du contraire (Baricako)

C’est impossible de résoudre un problème qu’on ne reconnaît pas. Si les autorités burundaises continuent de nier les crimes qui se commettent au pays, c’est qu’elles n’ont aucune intention de résoudre cette question. C’est un regret de Marie Louise Baricako, présidente du mouvement Inamahoro, femmes et filles pour la paix et la sécurité. C’est suite aux propos de Zéphyrin Maniratanga, représentant permanent du Burundi auprès des Nations unies, rejetant en bloc le contenu du rapport du rapporteur spécial des Nations unies sur le Burundi. Pour Marie Louise Baricako, le Burundi est loin de s’en sortir dans ces conditions.