Droits humains
20 mars 2024

L’impunité dont jouissent les policiers violents perpétue cette pratique (PARCEM)

Nous sommes le 20 mars, et c’est la Journée internationale de lutte contre les violences policières. Une journée qui survient au moment où ce type de violence est très courant au Burundi. L’ONG Parole et actions pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités révèle que depuis le mois de janvier de cette année, elle a déjà répertorié une cinquantaine de cas de violences policières au Burundi. Faustin Ndikumana, directeur national de la PARCEM, indique que ce comportement des policiers s’explique par de nombreux facteurs, dont le fait de ne pas accepter d’être dirigés par des civils, ou encore la recherche de pots-de-vin auprès de la population en l’intimidant. Faustin Ndikumana poursuit en suggérant des solutions pour venir à bout de cette situation. D’abord par la sensibilisation et une formation accrue des policiers, mais aussi en sanctionnant ceux qui se rendent coupables de violences, parce que d’habitude, c’est l’impunité qui prévaut.