L’assainissement de l’environnement socioéconomique est l’un des facteurs qui peuvent garantir l’émergence. Et l’Etat burundais a intérêt à s’y mettre. A commencer par ramener ses plus grands bailleurs de fonds qui ont orienté leur argent ailleurs, notamment dans la prise en charge des réfugiés. Il doit également être question de ses relations avec les commerçants, en commençant de traiter directement avec les Etats où ces derniers s’approvisionnent. De même, l’Etat doit tout faire pour ramener les fonds qui ont été détournés. C’est l’une des suggestions de Diomède Ninteretse, expert économiste. Il l’a dit mardi lors d’une conférence organisée par l’OLUCOME, sur la part de la société civile dans la vision d’un Burundi émergent en 2040, et développé en 2060.

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