Droits humains
3 novembre 2021

L’Etat doit éclaircir la disparition de Jean Bigirimana et le meurtre de Christophe Nkezabahizi

Le 2 novembre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes. Selon la Fédération internationale des journalistes (FIJ), des crimes commis contre des journalistes continuent dans le monde. Pour le cas du Burundi, les cas illustratifs sont : la disparition forcée de Jean Bigirimana du groupe de presse IWACU et le massacre de toute la famille de Christophe Nkezabahizi, caméraman à la télévision nationale. Pour Ernest Sagaga, chargé des droits de l’homme au sein de la FIJ, cette journée est une occasion de rendre hommage aux victimes du métier et de rappeler au gouvernement burundais qu’il a l’obligation de faire la lumière sur ces crimes jusqu’aujourd’hui impunis afin que les auteurs soient punis conformément à la loi.