Coopération
21 juin 2022

Les conditions d’accès à l’aide de l’UE restent sacrées malgré l’ignorance des autorités burundaises

Le Burundi n’a pas besoin d’être dépendant, il est capable de se prendre en charge sans l’aide de qui que ce soit, y compris l’aide directe de l’Union européenne. C’est ce qu’Albert Shingiro, ministre burundais des Affaires étrangères, a affirmé la semaine dernière lors de la journée dédiée à la coopération du Burundi et de l’Union européenne. Cependant, le Burundi a tellement besoin de l’aide de l’Union européenne pour la survie de sa population et la réalisation de ses projets. Pour Marie Louise Baricako, présidente du mouvement Inamahoro, femmes et filles et pour la paix et la sécurité, les propos d’Albert Shingiro montrent qu’il n’a pas été d’accord avec l’ambassadeur de l’UE qu’il faut mériter cette aide en mettant en place des mécanismes de gestion conformes à la bonne gouvernance.