La Tanzanie est en train de forcer les réfugiés burundais à rentrer chez eux. C’est ainsi que le mouvement Inamahoro, femmes et filles pour la paix et la sécurité, interprète la récente fermeture des hôpitaux du camp de Nyarugusu, qui s’ajoute à d’autres actes de persécution des réfugiés burundais vivant en Tanzanie. Marie Louise Baricako, présidente de ce mouvement, appelle le HCR à cesser de fermer les yeux sur la situation de ces réfugiés qui s’aggrave jour après jour. De même qu’elle interpelle les autorités tanzaniennes, particulièrement la présidente, pour qu’elles respectent les droits des réfugiés qu’elles ont acceptés d’accueillir sur leur sol.

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