Droits humains
30 juin 2023

L’attitude des juges du Tribunal de grande instance de Gitega est un danger pour le pays

La peine de cinq ans de prison et de cinq millions de francs d’amende infligée à Emilienne Sibomana vise à menacer quiconque aurait l’intention de dénoncer les violences sexuelles faites aux enfants. C’est le point de vue de Marie Louise Baricako, présidente du mouvement Inamahoro, femmes et filles pour la paix et la sécurité. Pour elle, les juges du Tribunal de grande instance de Gitega ont montré l’absence d’humanité envers les élèves victimes des viols qu’Emilienne Sibomana a dénoncés, commis par le directeur du lycée Christ Roi de Mushasha à Gitega. Marie Louise Baricako garde l’espoir que la Cour d’appel va corriger les impairs commis par le tribunal.