Plus de 168 personnes sont détenues illégalement dans les prisons du Burundi, selon des enquêtes de l’Association burundaise pour la protection des droits humains et des personnes détenues. Ces personnes ont pourtant toutes été blanchies par les cours et tribunaux, mais la Direction pénitentiaire s’est opposée à leur libération. Pierre Claver Mbonimpa, président de l’APRODH, indique que cela est dû au dysfonctionnement des institutions de l’Etat où certaines autorités publiques s’opposent aux décisions de la justice. Il demande que ces personnes soient libérées sans condition.
Droits humains
19 septembre 2023