Les critères de la récente libération de plus de 500 prisonniers semblent ne pas être objectifs. La raison est qu’il y a des détenus qui sont encore en prison alors qu’ils ont soit purgé leur peine, ou qu’ils ont été blanchis par la justice ou ayant bénéficié d’une grâce présidentielle. C’est le constat fait par l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture dans une déclaration publiée ce lundi suite à la libération de 557 prisonniers le 17 février dernier. Me Jean Claude Ntiburumunsi, chargé des questions juridiques au sein de l’ACAT-Burundi, cite des exemples de détenus qui sont dans cette situation et demande que la libération des prisonniers se poursuive afin de désengorger concrètement les prisons.

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