La justice burundaise est sous le joug de l’exécutif, déplore l’association SOS-Torture Burundi. Elle fait référence au cas de Mme Christa Kaneza, emprisonnée depuis le mois de Décembre de l’année dernière et qui vient de totaliser 6 mois sans être autorisée à allaiter son nourrisson. Me Armel Niyongere, secrétaire général de SOS-Torture Burundi rappelle que cette jeune maman est accusée injustement d’avoir trempé dans l’assassinat de son mari Thierry Kubwimana, alors que ce crime a été commis par des agents de l’Etat.