En cette journée dédiée à la femme dans le monde, le mouvement Inamahoro se demande si le pouvoir burundais a la volonté de voir la femme participer concrètement au développement. Dans une déclaration qu’il a sortie ce vendredi, le mouvement montre par exemple comment la jeune fille a été laissée pour compte, en donnant l’exemple des élèves filles qui abandonnent l’école en masse en raison de la discrimination liée au genre, aussi bien à la maison qu’à l’école. Marie Louise Baricako, présidente du mouvement Inamahoro, relève d’autres facteurs comme le refus pour la fille d’hériter dans sa famille, ou encore le faible taux de représentativité de la femme dans les instances de décision.