La persécution subie par Floriane Irangabiye de la part de la Direction générale des affaires pénitentiaires ne devrait pas la décourager dans son élan d’apporter son soutien à ses codétenus. Ce sont là les mots d’encouragement du mouvement Inamahoro, femmes et filles pour la paix et la sécurité. Inamahoro fustige la démarche de cette direction pour s’opposer à la candidature de la journaliste à représenter les autres détenus à la prison de Bubanza. Marie Louise Baricako, présidente de ce mouvement, profite de l’occasion pour saluer le courage de l’ancien directeur de cette prison, d’avoir osé autoriser Floriane Irangabiye à se faire élire par ses pairs, jusqu’à en être victime lui-même, puisqu’il a été radié.
Droits humains
23 mai 2024