La Coalition burundaise des défenseurs des droits humains vivant dans les camps des réfugiés exprime sa préoccupation suite aux propos du président de la République selon lesquels les Burundais sont un peuple heureux, sauf ceux qui ont accepté d’être des esclaves du Rwanda. Cette déclaration a été faite samedi dernier lors des cérémonies de la Journée dédiée aux Bakenyerarugamba, femmes membres du parti CNDD-FDD. Léopold Sharangabo, président de la CBDH/VICAR, estime que ces assertions reflètent une tentative de détourner l’attention des problèmes internes au Burundi au lieu de chercher des solutions pour organiser un retour paisible des réfugiés burundais dans leur pays d’origine.

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