Le MFFPS salue le travail des organisations nationales burundaises en général, et féminines en particulier, qui travaillent au quotidien pour lutter contre ce fléau national, mais aussi pour aider les victimes à se reconstruire. Mais le manque de cadre d’expression, le silence des victimes, la stigmatisation dans les communautés respectives, le manque de protection des survivants par le gouvernement, perpétuent ces violences et leur impunité.
Il est de notre devoir d’être la voix des sans voix, de compatir à la douleur de nos enfants, de nos sœurs, de nos mamans, de nos grands–mères victimes de ces violences, de leur apporter tout soutien nécessaire et de réclamer leur protection. L’élimination des violences faites aux femmes et filles Burundaises exige des efforts conjugués de tous les acteurs œuvrant dans ce domaine.
Aux autorités politiques, administratives et religieuses, aux organisations de la société civile, professionnelles du monde de l’éducation, de la santé, aux médias, aux messieurs : Agissons ensemble et maintenant pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles. Il y va de l’avenir du Burundi car quand des femmes et des filles sont violées, c’est toute la nation qui est déchirée.
Fait le 25/11/2020
Pour le MFFPS
Directrice Exécutive
Me Immaculée HUNJA