Les prisonniers qui ont survécu dans l’incendie meurtrier qui a ravagé la prison de Gitega vivent aujourd’hui dans des conditions déplorables, surtout en cette période pluvieuse. Inquiétude de Me Jean Claude Ntiburumunsi, chargé du département juridique au sein de l’association Action chrétienne pour l’abolition de la torture au Burundi (ACAT-Burundi). Dans une déclaration sortie ce vendredi, ACAT-Burundi dénonce également le traitement inhumain des prisonniers accusés d’avoir participé dans le putsch manqué de 2015, car ils n’ont pas le droit d’être en contact avec leurs familles. Pour Me Jean Claude Ntiburumunsi, c’est une violation de la loi. Il appelle le gouvernement à venir en aide à ces prisonniers et à les réinstaller dans un lieu plus confortable.