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19 mars 2021

La non-exécution de la grâce présidentielle a plus de 5.000 prisonniers burundais, annoncée il y a deux semaines, montre que le pouvoir du président est limité

La non-exécution de la grâce présidentielle a plus de 5.000 prisonniers burundais, annoncée il y a deux semaines, montre que le pouvoir du président est limité. Dr Jean Minani, président de la plateforme de certains partis politiques de l’opposition, regrette que même cette grâce a été sélective, qu’elle vise essentiellement les membres du parti au pouvoir. Le fait que les prisonniers d’opinion ne soient pas concernés, c’est la preuve même que le président est dominé, qu’il n’a pas le plein pouvoir de décision.