Il n’est pas normal que dans le dossier RPC 100, aucun avocat n’ose défendre les personnalités accusées par la justice burundaise d’avoir participé à la tentative de coup d’Etat de 2015. C’est ce que déplore Me Armel Niyongere, l’un des défenseurs des droits de l’homme condamnés à une peine de prison à perpétuité dans ce dossier. Il indique que cela est dû au fait qu’au Burundi, le pouvoir a érigé la terreur en mode de gouvernance depuis 2015. Ce qui handicape la complémentarité du pouvoir exécutif, législatif et judiciaire.
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3 mars 2021