Les femmes détenues dans la prison centrale de Muyinga méritent d’être écoutées au lieu d’être persécutées. C’est un appel du mouvement Inamahoro. C’est en réaction aux mesures prises depuis le lundi 21 août de refuser à ces femmes l’accès au dispensaire de la prison et à se faire livrer des aliments achetés en dehors de la prison. Le même jour, le courant a été coupé dans leur compartiment. Des actes qui les ont poussées à entamer ce mardi une grève de la faim de quatre jours. Pour Marie Louise Baricako, présidente du mouvement Inamahoro, ce mauvais traitement est contraire aux lois nationales et aux conventions internationales sur la protection des droits humains.
Droits humains
23 août 2023