La fermeture prolongée des frontières terrestres du Burundi est un signe évident du manque de considération du pouvoir en place envers sa population. Constat de Chauvineau Mugwengezo, président du parti UPD-Zigamibanga. Il estime que cette décision a des conséquences désastreuses sur une grande partie des Burundais qui vivent dans une extrême pauvreté. Cette remarque survient suite aux récentes déclarations des porte-paroles du chef de l’État et du gouvernement burundais, affirmant que le pays n’a pas l’intention d’engager un dialogue avec Kigali tant que les autorités rwandaises n’extradent pas les auteurs présumés de la tentative de coup d’État de 2015. Pour Mugwengezo, les conditions posées par le gouvernement de Bujumbura pour engager un dialogue avec le Rwanda sont obsolètes et dénuées de sens, car les institutions en place ont elles-mêmes violé l’Accord de paix d’Arusha. Pour lui, cette position entrave non seulement les relations entre les deux pays mais également aggrave la situation économique et sociale des citoyens burundais.

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