Les défenseurs des droits humains burundais condamnent l’arrestation et l’emprisonnement des cinq défenseurs des droits de l’homme transférés dans la prison de Mpimba depuis ce jeudi 16 février. Me Janvier Bigirimana, par exemple, regrette que la justice burundaise soit devenue un outil de répression, manipulé par le pouvoir à l’encontre des populations qu’elle était censée protéger. Cet expert du droit demande au pouvoir de se ressaisir et libérer ces activistes, et surtout garantir le travail libre des défenseurs des droits humains au Burundi.