Droits humains
14 novembre 2022

L’emprisonnement de Floriane Irangabiye montre la haine du gouvernement envers les journalistes

L’emprisonnement de Floriane Irangabiye est un signal fort du gouvernement du Burundi pour faire taire tous ceux qui réclament le rétablissement du droit d’expression en général, et de la presse en particulier. C’est ce qu’indique Tom Gibson, représentant du Comité pour la protection des journalistes CPJ auprès des institutions de l’Union Européenne, après plus de deux mois que cette journaliste vient de passer en prison sous de fausses accusations. CPJ appelle le gouvernement burundais à garantir la sécurité de Floriane Irangabiye face aux menaces dont elle fait l’objet de la part de certaines autorités publiques. Cette déclaration de CPJ intervient après des menaces de viol qu’elle a reçues du responsable des renseignements à Muyinga, Felix Havyarimana, lors d’une fouille perquisition à l’intérieur de la résidence des femmes dans la prison centrale de Muyinga, c’était le samedi 5 novembre dernier.