Droits humains
10 juillet 2023

Le chef de l’Etat doit s’impliquer pour éviter que le Burundi se fracture

L’impunité, le déni de justice et la falsification de l’histoire du Burundi sont certains des facteurs qui pourraient plonger le pays dans une profonde fracturation. C’est l’argument avancé par un auteur anonyme qui se nomme « Fleurs du Murinzi » d’une lettre adressée au chef de l’Etat. L’Umurinzi étant l’un des arbres sacrés pendant la période de la royauté. « Fleurs du Murinzi » prend pour exemple Clément Nkurunziza qui, pour lui, croupit injustement en prison depuis six ans et dont il demande la libération. C’est aussi le cas de la CVR qui, selon la correspondance, fausse l’histoire avec l’intention de diviser les Burundais. La correspondance a été publiée par la fondation Bene Burundi. Son président, Athanase Karayenga, nous explique la signification et le choix du nom, ainsi que le but de la lettre.