L’intention du régime burundais de supprimer les quotas ethniques au sein des institutions publiques comme le parlement, le gouvernement et la justice n’augure rien de bon. Crainte exprimée par Dr Alphonse Rugambarara, l’un des signataires de l’Accord d’Arusha. Pour lui, cela vise à légitimer l’exclusion qui se pratique même aujourd’hui. Dr Rugambarara le dit après que le président du Sénat, Emmanuel Sinzohagera, a annoncé que son institution est en train de mener des enquêtes au sein de la population en vue de supprimer les quotas ethniques à la fin du mandat actuel du Sénat. Il fait savoir que si l’on parvienait à le faire, le Burundi serait sur le chemin de s’effondrer comme cela a été le cas au Rwanda voisin sous les régimes Kayibanda et Habyarimana.