La Commission vérité et réconciliation (CVR) ne devrait pas affirmer qu’il y a eu un génocide des Hutus en 1972, comme elle l’a fait, car la qualification de génocide ne relève pas de ses compétences. C’est le regret d’Evariste Ngayimpenda. Dans un débat de samedi dernier sur la télévision nationale du Burundi portant sur le travail de la CVR, ce professeur d’université a expliqué que le rôle de la CVR devrait se limiter aux enquêtes et à la transmission du rapport sur ce qui s’est passé en 1972. Il ajoute que la qualification du crime de génocide relève de la compétence des Nations unies.

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