Les violences basées sur le genre constituent l’un des grands problèmes qui minent le Burundi et l’un des défis majeurs auxquels font face les femmes et les filles burundaises. C’est le rappel du Mouvement des femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi (MFFPS), en collaboration avec le Collectif des avocats pour la défense des victimes des crimes de droit international commis au Burundi (CAVIB), au président de la république Evariste Ndayishimiye. Ces associations, qui ont initié ensemble la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, demandent au président de la république de mettre en place une commission chargée de mettre fin à l’impunité dont jouissent les auteurs de ces violences. Les propos sont de Me Immaculée Hunja, présidente du MFFPS.