Le 12 décembre est une date noire pour les familles des victimes des massacres qui ont été commis par des corps de sécurité et les membres de la milice Imbonerakure. Ces massacres ont eu lieu après des attaques de bandes armées qui ont ciblé quelques camps militaires de Bujumbura le 12 décembre 2015. Des représailles s’en sont suivies avec des rafles, assassinats, enlèvements ou encore viols, dans les quartiers de Ngagara, Nyakabiga, Jabe, Musaga et dans la province de Bujumbura. Tous ces crimes sont restés impunis jusqu’aujourd’hui, alors même que certains de leurs auteurs ont été identifiés. La Coalition burundaise pour la Cour pénale internationale (CB-CPI) rassure que les dossiers en rapport avec ces massacres ont été déposés devant les juridictions internationales. Me Lambert Nigarura, président de cette coalition, fait savoir que des informations utiles ont été collectées au niveau de la Commission africaine des droits de l’homme pour le bureau du procureur de la CPI.
Droits humains
13 décembre 2022