Et pendant ce temps, le pouvoir s’enfonce dans le déni. Le président Pierre Nkurunziza et les siens balaient des deux mains toute allégation des crimes graves qui se commettent au grand jour dans le pays. Les autorités repoussent même les initiatives internationales comme la Commission d’enquête des Nations Unies. Son successeur Evariste Ndayishimiye ne fait pas mieux. Il va même jusqu’à le proclamer dans des médias internationaux, traitant ceux qui osent dénoncer ces crimes d’ennemis de la Nation, qui ne cherchent qu’à ternir l’image du Burundi.
Droits humains
27 avril 2023