La monnaie burundaise a connu une dépréciation de plus de 70% depuis 2020 jusqu’aujourd’hui, une dépréciation qui n’avait jamais eu lieu depuis plus de 50 ans. La réouverture des bureaux de change et autres facilités dans les transferts d’argent à partir de l’étranger ne suffit pas pour la relance de l’économie burundaise. Il devrait y avoir une volonté politique d’attirer les investisseurs étrangers. C’est du moins le contenu d’une étude du mouvement d’actions patriotiques. L’étude donne l’exemple de ce qui est en train d’arriver à l’hôpital Kira Swiss Clinic qui ne tranquillise en aucun cas les investisseurs étrangers au Burundi. Pour André Nikwigize, vice-président du mouvement MAP-Burundi Buhire, pour penser à la relance économique, il faut d’abord un dialogue politique inclusif, le démantèlement après désarmement de la milice Imbonerakure, et d’autres mesures d’accompagnement, pour apaiser le pays.