Le soutien public du président de l’Assemblée nationale à une loi discriminatoire envers les femmes légitime toutes les violences dont la femme burundaise est victime aujourd’hui. C’est la position du Mouvement des Femmes et Filles Pour la Paix et la Sécurité au Burundi (MFFPS), en réaction aux propos tenus par le président de l’Assemblée nationale Daniel Gélase Ndabirabe, ce week-end, dans une réunion avec les cadres des différents services dans la province de Muramvya. Gélase Ndabirabe a affirmé qu’il n’est pas encore temps que la loi sur la succession au Burundi permette aux femmes d’avoir les mêmes droits que les hommes. Jeanne d’Arc Zaninyana, Secrétaire générale du MFFPS demande à ses sœurs de ne pas désarmer à cause de tels discours mais plutôt de rester combatives jusqu’à la jouissance de leurs droits.