Les propos du président de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme sur l’arrestation et l’emprisonnement de Me Béatrice Nyamoya ne sont pas dignes d’une commission indépendante ayant la vocation de défendre les droits humains. Le Collectif des Avocats pour la défense des Victimes des crimes de droit International commis au Burundi (CAVIB) dénonce plutôt le harcèlement et les irrégularités derrière son emprisonnement depuis son arrestation. Me Gustave Niyonzima, président du CAVIB, illustre cela par la violation de pas mal d’articles du code de procédure pénal, entre autres les articles 138 et 10 qui garantissent le droit d’être assisté par un avocat.
Droits humains
24 novembre 2021