En soi la loi portant stabulation permanente n’est pas mauvaise. Ce qui est dangereux, c’est la volonté du gouvernement d’appliquer cette loi de façon hâtive alors qu’il n’a pas encore mis en application tout un tas de mesures indispensables à cette forme moderne d’élevage. C’est l’analyse du Collectif des avocats pour la défense des victimes des crimes de droit international commis au Burundi (CAVIB). Maître Emmanuel Nkengurutse, membre du CAVIB, indique que le gouvernement devrait sursoir à la mise en application de cette loi, au risque de piétiner les droits fondamentaux des éleveurs.
Economie
23 septembre 2021