L’organisation de défense des droits humains ACAT-Burundi est préoccupée par l’exclusion subie par la journaliste Floriane Irangabiye, écartée de la liste des détenus choisis pour représenter les autres au sein du groupe des agents de santé dans la prison de Bubanza. Cela transparaît dans une lettre de demande d’explication que la Direction générale des affaires pénitentiaires a adressée au directeur de la prison de Bubanza concernant le choix de Floriane Irangabiye. Anitha Gateretse, coordinatrice des projets au sein de l’ACAT-Burundi, rappelle que la DGAP est en train de violer l’article 2 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ainsi que la règle 2 des Règles minima pour le traitement des détenus, que le Burundi a pourtant ratifiées.
Droits humains
17 mai 2024