La qualification de l’infraction est une prérogative des cours et tribunaux et non du président de la République. Réaction de maître Gustave Niyonzima, président du Collectif des avocats pour la défense des victimes des crimes de droit international commis au Burundi (CAVIB), après que le président de la république ait accusé le Dr Christophe SAHABO d’avoir commis des crimes économiques. C’était dans une conférence publique de ce mardi 10 mai 2020. Selon Maître Gustave Niyonzima, cette attitude du chef de l’Etat est une preuve de l’ingérence de l’exécutif dans le judiciaire.
Droits humains
12 mai 2022