L’attitude des plus hautes autorités est indigne, elles ne font que se moquer du peuple. C’est dans ces termes que Frédéric Bamvuginyumvira, président de la coalition CFOR-Arusha, dénonce les discours contradictoires du Chef de l’Etat et de son ministre en charge de la sécurité. En effet, quelques jours après qu’Evariste Ndayishimiye ait affirmé que la liberté d’expression et de manifester est respectée au Burundi, Gervais Ndirakobuca a menacé quiconque tenterait de contester et de manifester contre sa décision d’interdire l’accès du centre-ville de Bujumbura et ses environs aux bicycles et tricycles. Et mettant en exécution ses menaces, il a envoyé la police interrompre un point de presse des ONG PARCEM et OLUCOME qui livraient leurs avis sur cette décision du ministre Ndirakobuca. Ce qui, aux yeux de Frédéric Bamvuginyumvira, est inadmissible.