Plus de cinq ans viennent de s’écouler sans qu’il y ait eu une audience publique pour les 21 militaires accusés dans l’affaire de l’attaque du camp militaire de Mukoni à Muyinga. Regret exprimé par l’Association des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT-Burundi). Dans une déclaration sortie ce jeudi, cette organisation de défense des droits humains dénonce plusieurs irrégularités qui entourent la procédure dans l’affaire. Selon Me Jean Claude Ntiburumunsi, chargé du département juridique au sein de l’ACAT-Burundi, c’est une attitude adoptée par la justice burundaise envers les détenus qui sont poursuivis pour des infractions ayant trait à la politique.
Droits humains
28 mai 2022