Le gouvernement tanzanien enfonce le clou dans la persécution des réfugiés burundais vivant sur son sol. Jeudi de la semaine dernière, ces autorités ont expulsé une trentaine de demandeurs d’asile. Il s’agit de Burundais qui avaient d’abord fui dans ce pays, mais qui avaient décidé de se rapatrier. Ils y étaient alors retournés pour redemander l’asile. Ils venaient d’y passer plus d’un mois. La décision de ce gouvernement suscite l’indignation chez les défenseurs des droits de l’homme. C’est le cas de la Coalition des défenseurs des droits humains vivant dans les camps des réfugiés (CBDH/VICAR). Léopold Sharangabo, vice-président de cette coalition, reproche les autorités tanzaniennes d’ignorer les droits des réfugiés burundais aux dépens de ses relations avec le pouvoir burundais.
Droits humains
5 avril 2022