Les causes de l’incapacité d’exécution des programmes de l’Etat sont autres que celles avancées par le Premier ministre. Devant les députés lundi, Gervais Ndirakobuca avait expliqué que c’est la faute aux coordonnateurs des projets, et aux bailleurs de fonds par leurs conditionnalités. Faustin Ndikumana, directeur national de la PARCEM, cite entre autres facteurs l’octroi des postes de responsabilité sur base ethnique et politique, ainsi que l’incompétence des responsables des projets. Il suggère au gouvernement de chercher des personnes compétentes au pays, et même à l’étranger et de les rémunérer correctement.