Le problème majeur de la mesure de réduire l’accès des bicycles et des tricycles au centre-ville de Bujumbura et ses environs se pose au niveau de sa conception et sa mise en application. Selon l’expert économiste Faustin Ndikumana, il aurait fallu commencer par des consultations de différents partenaires à tous les niveaux, dans le but de réduire les conséquences sur la vie socio-économique des citoyens en particulier, et du pays en général. L’éducation citoyenne devrait être mise en avant notamment la responsabilité des conducteurs des engins de transport et la rigueur de la police dans le contrôle routier. Pour cet expert économiste et président de l’ONG Parole et actions pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités (PARCEM), il faut suspendre provisoirement cette mesure parce qu’elle pèse lourdement sur les citoyens.