La suppression de l’article exigeant la prise en compte des quotas ethniques risquerait de replonger le Burundi dans des conflits ethniques. C’est la position du parti UPRONA par rapport à l’évaluation demandée par le président du Sénat sur la nécessité du maintien ou de la suppression de la notion de quotas ethniques dans la Constitution. Olivier Nkurunziza, président du parti UPRONA reconnu par le pouvoir de Gitega, estime que cet esprit de partage du pouvoir entre les différentes ethnies devrait plutôt s’étendre dans tous les domaines de la vie nationale. Olivier Nkurunziza était au micro de nos confrères de la Radio-Télévision Isanganiro.