Les attaques menées par l’armée burundaise en République Démocratique du Congo n’ont d’autre objet que l’hégémonie ethnique régionale portée par le pouvoir de Gitega. C’est l’analyse d’Emmanuel Nkengurutse, ancien sénateur, qui regrette l’immobilisme du gouvernement congolais face à ces attaques. Selon lui, c’est cette léthargie des autorités congolaises qui a poussé un député congolais à écrire une lettre au secrétaire général de l’ONU pour l’alerter sur les graves violations des droits humains que commettent ces militaires burundais. Pour Emmanuel Nkengurutse, c’est l’Etat congolais qui devait écrire cette correspondance, avec la chance d’avoir plus de poids. Selon lui, prétendre pourchasser les rebelles burundais en RDC ne fera que déstabiliser davantage la sous-région. En lieu et place, il préconise le dialogue inter-burundais inclusif.