La démocratie au Burundi a toujours ses traces, car les Burundais sont désormais convaincus que l’accession au pouvoir doit passer par les élections. Cependant, les gens au pouvoir aujourd’hui n’ont pas cette démocratie dans leur cœur, car ils ont adopté la force comme mode de gouvernance. C’est le constat de Frédéric Bamvuginyumvira, président de la coalition politique d’opposition CFOR-Arusha. Pour lui, la démocratie a connu des hauts et des bas depuis l’indépendance du Burundi, mais il ne perd pas confiance, car ce sont les Burundais eux-mêmes qui devront se reconstruire pour recouvrer cette démocratie. Cette lecture a été faite au cours de ce mois de juin que le parti FRODEBU a dédié à la démocratie, en commémoration de sa victoire aux élections présidentielles de 1993.
Journal
5 juin 2024
