Le travail de la Commission vérité et réconciliation n’incombe qu’au parti au pouvoir parce que ce qu’elle fait n’est prévu nulle part dans la loi burundaise. Personne ne peut nier qu’il y a eu des crimes graves en 1972 de tous côtés, mais personne n’a le droit de qualifier ces crimes de génocide contre les Hutus. C’est le point de vue du mouvement d’actions patriotiques (MAP-Burundi Buhire). Emery Pacifique Igiraneza, président de ce mouvement, demande des enquêtes pouvant donner la lumière sur toutes les époques sombres qu’a connues le Burundi, au lieu de se focaliser uniquement sur les crimes de 1972, comme le fait le parti CNDD-FDD à travers la CVR.
Droits humains
24 décembre 2021