Le transfert des compétences de la Cour anti-corruption vers les tribunaux ordinaires est synonyme de réduire l’efficacité du dispositif légal de lutte contre la corruption. Propos de Faustin Ndikumana, directeur national de l’ONG locale Parole et actions pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités (PARCEM). Il s’exprime après l’adoption par le Parlement, ce lundi 27 février, du projet de loi transférant les compétences de la Cour anti-corruption aux chambres de lutte contre la corruption des tribunaux de grande instance. Faustin Ndikumana conseille aux décideurs politiques de renforcer plutôt les mécanismes juridiques de lutte contre la corruption au lieu de songer à les supprimer.
Amakuru
2 mars 2023