Les trois premières années du pouvoir d’Evariste Ndayishimiye ne rassurent pas, même si certaines étapes ont été franchies en matière d’élaboration du plan de relance économique. Cela ressort d’une évaluation de l’ONG locale Parole et actions pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités, sortie lundi dernier. Faustin Ndikumana, directeur national de la PARCEM, regrette qu’il n’y ait pas d’indicateurs de développement, si l’on considère la situation actuelle des pénuries répétitives des produits de première nécessité comme le carburant et le sucre. Un autre défi est lié à la dépendance de la justice pour pouvoir lutter contre la corruption qui handicape l’économie burundaise.
Economie
21 juin 2023