L’impunité au Burundi reste une triste réalité, surtout face aux meurtres politiques commis par des agents de l’Etat et des membres de la milice Imbonerakure. Cette situation préoccupe l’Initiative pour les droits humains au Burundi (n) telle qu’exprimée dans une lettre que cette organisation a adressée au président Evariste Ndayishimiye et publié ce jeudi 30 juin 2022. Carina Tertsakian, chercheure au sein de l’IDHB, indique qu’au moins six cas illustrent la situation, ce sont des membres des partis de l’opposition victimes des actes dégradants, la torture ou la disparition forcée. Dans cette lettre, l’IDHB interpelle le chef de l’Etat de joindre la parole aux actes en traduisant en justice les auteurs de ces crimes.
Droits humains
1 juillet 2022