L’arrestation et l’emprisonnement arbitraires de la journaliste Floriane Irangabiye n’étonnent personne. Car depuis 2015, le pouvoir a fait de son champ de bataille la chasse aux défenseurs des droits humains, y compris les journalistes. Certains ont été arrêtés et emprisonnés, d’autres ont pris le chemin de l’exil. C’est le constat amer fait par Germain Rukuki, le président de l’association Ensemble pour le soutien des défenseurs des droits humains en danger (ESDDH). Selon lui, la journaliste Floriane Irangabiye ne devrait pas être coupable d’avoir animé des émissions avec des personnalités poursuivies par la justice burundaise ou d’avoir pris des photos avec certaines hautes personnalités du pays ou de la sous-région. Germain Rukuki demande à la justice burundaise de se ressaisir et de libérer sans délai la journaliste Floriane Irangabiye qui croupit injustement en prison.
Droits humains
7 août 2024
