Les autorités burundaises continuent de nier l’existence des disparitions forcées. Après le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye et le procureur général de la République Sylvestre Nyandwi, qui avaient en Juillet dernier rejeté l’existence des disparitions forcées au Burundi, les propos de Pierre Nkurikiye, porte-parole du ministère de la Sécurité, s’inscrivent dans la même ligne. Pierre Nkurikiye accuse les défenseurs des droits humains de forger les enlèvements pour ternir l’image du Burundi. Il montrait à la presse, samedi dernier, un homme accusé d’avoir simulé son propre enlèvement.
Droits humains
1 décembre 2021