Economie
31 mai 2024

La corruption et le clientélisme demeurent les principaux maux de l’économie burundaise

La situation économique des entreprises publiques est alarmante. Plusieurs d’entre elles, telles que l’Office national de la télécommunication (ONATEL), la Société sucrière du Moso (SOSUMO), Air Burundi (la société de transport aérien) et la REGIDESO (en charge de la distribution de l’eau et de l’électricité), sont déjà en faillite. La combinaison de mauvaise gestion, de corruption endémique et d’interventions politiques a créé une tempête parfaite qui entraîne des performances économiques désastreuses. Les autorités burundaises semblent nier cette triste réalité, mais les partenaires, quant à eux, demandent au gouvernement burundais de mettre fin à certaines pratiques à l’origine de cette crise économique.